Du 23 au 27 octobre 2009

Vendredi 23 octobre
Les vacances sont enfin là. Le train est réservé depuis quelques semaines. Nous devons le prendre à la gare de Grenoble à 20 heures. Dès que nous montons dans le TGV, nous nous sentons cette fois-ci vraiment en vacances. A nous Paris et surtout le programme fou que Philippe a concocté.
3 heures plus tard, nous voilà à la gare de Lyon de Paris. Direction le métro et la ligne 1 afin de rejoindre Vincennes. Claire, la soeur d'Anne-Marie, y habite et a accepté gentiment de nous accueillir durant notre séjour.
Dans le train nous avons eu un coup de speed. Impossible de joindre Claire au téléphone. Anne-Marie ne se rappelle plus du code d'entrée de son immeuble. Après quelques coups de fil à ses parents, à son autre soeur Solange, à ses filles Maud et Marion, elle obtient le précieux sésame. Maintenant on a un doute ... Est-ce qu'elle nous attend bien ?!
A 23 heures 45, nous sonnons à la porte ... Ouf elle est bien là et nous attendait bien.
Nous pouvons sagement aller nous coucher.

Samedi 24 octobre
La nuit fut un petit peu courte, sans doute le changement de lit et un enthousiasme qui nous enivre. Du coup dès 8 heures nous sommes déjà en train de déjeuner. Il faut dire que le programme de la journée est particulièrement dense. Et pour commencer, dès le matin la visite de l'exposition temporaire sur Renoir au Grand Palais.

A 10 heures 30 nous voilà devant l'imposant bâtiment. Belle surprise, il n'y a pas de queue. Après s'être acquitté du prix de nos billets d'entrée (2 X 12€) nous avons commencé notre visite. A l'intérieur, il y a déjà du monde et certaines oeuvres sont parfois difficilement accessibles. Nous arrivons tout de même à les admirer toutes.
Près de deux heures plus tard, nous terminons cette visite. En sortant la pluie est au rendez-vous. A l'extérieur une longue file d'attente, patiente sous les parapluies. Quelle bonne idée d'avoir programmé cette visite dès l'ouverture du musée.

Comme il est midi passé, et que les estomacs, du moins celui de Philippe commence à crier famine, nous cherchons un restaurant. Notre choix va se faire sur un Chinois, que nous avons déjà testé lors d'un autre séjour à Paris. Philippe prend un buffet à volonté (à 11€) et Anne-Marie un menu (à 7€50). Nous ne sommes vraiment pas déçus, très bon rapport qualité prix.
Une fois rassasiés, nous arpentons la capitale sous un ciel qui parfois se rappelle à nous. Nous essuyons de temps en temps quelques rincées, mais heureusement il ne fait pas froid, les thermomètres sur les façades de certains commerces annoncent 21°.

Notre vagabondage nous permet d'admirer quelques un des plus beaux monuments de Paris, comme l'opéra Garnier ou l'obélisque.

A la croisé d'une rue, nous tombons sur une manifestation contre l'exploitation des animaux et en particulier l'utilisation de leurs fourrures. Franchement les gens n'ont vraiment rien d'autre à faire. Des causes il y en a quand même plein d'autres bien plus importantes et plus graves que celle là ...

Notre visite de Paris continue et nous permet de contempler d'autres monuments mais aussi d'autres oeuvres magnifiques mais plus confidentielles comme cette horloge ou cette fontaine.



Beaubourg et la Porte Saint Martin, l'une des nombreuses portes de Paris.
Cette ballade à travers Paris, nous conduit au 2ème point de notre programme.


Le théâtre de la Porte Saint Martin avec à l'affiche " La Cage aux Folles ". La séance est prévue à 16 heures 30. Quand nous arrivons il y a foule devant le théâtre et pourtant il n'est que 15 heures 45. Comme tout le monde nous patientons gentiment. A 16 heures 20, les portes s'ouvrent enfin, nous nous engouffrons dans le hall d'entrée et nous nous dirigeons vers nos places. En y arrivant nous avons une très mauvaise surprise, nous sommes au troisième balcon (l'avant dernier), sur la gauche et au dernier rang. En restant assis nous ne pouvons voir une partie de la scène. Pour la voir en totalité il va falloir se lever. Philippe est furax, il faut dire que le prix des places n'est pas donné (33€60 la place).
Pour finir d'agacer Philippe, et c'était prévisible, le lever du rideau ne se fait qu'à 17 heures avec une bonne demi-heure de retard. Pour permettre à près de 1000 spectateurs de rejoindre leur siège il faut bien un bon moment, donc ce n'est pas en ouvrant les portes dix minutes avant qu'il était possible de commencer à l'heure.

En nous accommodant de ces désagréments, nous avons quand même vu la pièce avec il faut l'admettre un Christian Clavier et un Didier Bourdon très bons. Quant à la pièce et ses répliques cultes, elle est à la hauteur de ce que l'on attend, même si la fin semble être un petit peu bâclée.

Un final d'ailleurs que l'on ne verra pas en entier, car nous avons rendez-vous à 19 heures 30 et il est déjà 19 heures. Nous dévalons alors les escaliers du théâtre quatre à quatre, nous piquons un sprint jusqu'à la station de la république afin de prendre le métro direction Opéra Bastille. Heureusement il n'y a pas d'attente et cinq minutes plus tard nous voilà déjà à la station de Bastille. Un dernier sprint pour atteindre l'Opéra Bastille ... il est 19 heures 25.

Ouf nous y sommes arrivés.

Au programme " La ville morte ". C'est une première pour nous deux. Nous avons quelques appréhensions, va t'ontsupporter ? Nous nous situons au 1er balcon, mais la visibilité est parfaite et l'accoustique l'est aussi. 35€ le billet, finalement c'est abordable et en plus on n'est pas mal placé. Ça change du théâtre de la Porte Saint Martin !

A 20 heures, l'orchestre se met en route, quelques instants après le rideau se lève ... l'opéra commence.

Comme beaucoup d'opéras, les chanteurs chantent en allemand. Comme la traduction en français est affichée au dessus de la scène, nous n'avons aucun mal à suivre l'histoire. La musique nous porte et les voies des comédiens sont envoûtantes. Nous sommes pris par le spectacle.
Le dénouement de l'histoire arrive enfin au bout d' 1 heure 20 et le rideau se baisse, sous les applaudissements du public. Tout le monde se lève, nous suivons le mouvement et nous nous dirigeons à l'extérieur de l'opéra.



Une fois dehors, notre regard est intrigué par des cartons que les gens tiennent dans leur main. Nous nous regardons et ensemble nous venons de comprendre ... c'est l'entracte !!!

Pourtant l'histoire se tenait avec une fin qui nous semblait être appropriée. Effectivement après réflexion, les comédiens ne sont pas venus saluer, donc ...

Que faire ? Retourner voir la deuxième partie ?
Finalement, nous décidons de ne pas y retourner. Nous avons relativement apprécié cette première, alors restons sur cette bonne impression, on ne sait jamais.

De plus comme le programme de la journée n'est pas encore terminé, nous décidons de poursuivre... à pied afin de rejoindre la rue de la Huchette dans le 5ème et son fameux " Caveau de la Huchette ".


Cette boîte de jazz très réputée accueille depuis 1946 les meilleurs orchestres de jazz, swing ou be-bop qui se produisent sur scène pour le plaisir d'écouter ou de danser. L'ambiance exceptionnelle du Caveau évoque celle de la grande époque du Cotton club et du Savoy.
Les meilleurs jazzmen du monde s'y produisent: LIONEL HAMPTON, MAXIM SAURY, MEMPHIS SLIM, ART BLAKEY AND HIS JAZZ MESSENGERS, MARC LAFERRIERE, PANAMA FRANCIS AND HIS SAVOY SULTANS, CLAUDE LUTER, HAL SINGER, HARRY SWEET EDISON, CLAUDE BOLLING, WILD BILL DAVIS, GEORGES ARVANITAS, BOB WILBER, SACHA DISTEL, SCOTT HAMILTON, CHRISTIAN MORIN, AL GREY, RHODA SCOTT, ZANINI, AL COPLEY, DANY DORIZ, etc.

La soirée débute avec le concert swing jazz vers 22h00 et les meilleurs musiciens du moment. Mais à 2h00 d'autres musiques se donnent rendez-vous au Caveau de la Huchette pour un voyage musical des années 50 au début des années 80.

Après nous être acquitté de l'entrée à 14€ par personne, nous avons rejoint en descendant quelques marches le sous sol, en l'occurrence une cave voûtée divisée en plusieurs petites salles. Dans la salle principale, se trouve une petite scène pour les musiciens. Nous trouvons rapidement deux places assises, près de la scène. Heureusement que nous sommes arrivés dans les premiers, car très rapidement le lieu est envahi et archi comble.


Ce samedi, nous avons droit à un concert du groupe " Old Fashion Jazz band ", six musiciens qui vont être tout simplement fabuleux tout au long de la soirée, enchaînant les morceaux de musique. Pendant ce temps, la minuscule piste de danse est prise d'assaut par un, puis deux et bientôt une dizaine de couples. La plupart sont des habitués et de très bons danseurs de rock. Nous nous aventurons une seule fois, non pas pour leur faire concurrence, on vous rassure, ce n'est même pas la peine ... mais pour un truc à notre portée.

Il est minuit passé, le groupe fait enfin une pause et nous redonne rendez-vous dans une demi heure. Il est tard, nous décidons de rentrer, mais avec l'intention de revenir une autre fois dans ce lieu merveilleux et cette ambiance fabuleuse.

Après un dernier trajet en métro et une petite marche d'une dizaine de minute, nous revoilà de retour chez Claire à Vincennes. Il est déjà 1 heure du matin. Une journée bien remplie.


Dimanche 25 octobre
Courte nuit : il est à peine 8 heures et nous sommes déjà debout. Alors pour passer le temps, un petit tour dans Vincennes et son marché du dimanche, avant de rejoindre Claire pour prendre le petit déjeuner en sa compagnie.

A midi, elle nous emmène découvrie un restaurant Japonnais, près de chez elle. C'est pas mal.

Après ce repas, c'est reparti pour une deuxième journée de spectacles, un peu moins soutenue tout de même. Pour commencer direction La Comédie Française pour assister à la représentation de l'Avare de Molière à 14 heures. Certes un classique, mais dans un lieu mythique et interprété par une compagnie prestigieuse.
Quand nous pénétrons au sein du théâtre nous sommes sous le charme, il est magnifique. Claire nous a accompagné. Nous rejoignons les places, que nous avions réservées (37 € par personne) par téléphone. Belle surprise, nous sommes idéalement placés et installés. Une baignoire (petite loge) juste derrière l'orchestre.

Philippe attend sagement le début du spectacle.

Le rideau se lève à l'heure et la pièce commence avec des comédiens très très bons. A l'entracte, nous en profitons pour visiter l'ensemble du théâtre en parcourant tousles étages et tous les recoins.

Une vue d'ensemble du théâtre et le plafond d'une des nombreuses salles.

Philippe se baladant dans les couloirs du théâtre ou en contemplation devant le fauteuil de Molière.

La pièce prend fin, sous les applaudissement nourris du public et des nôtres évidemment. Une superbe interprétation de l'ensemble des comédiens. Que du plaisir !

En sortant de la Comédie Française, la voiture de mariage d'un jeune couple qui se fait photographier.
Il est 16heures 30, Claire nous laisse pour retourner chez elle. Nous continuons notre errance dans les rues de Paris avec bien entendu un passage sur les Champs Elysées. Nous nous contentons d'un lèche vitrine, c'est déjà pas mal et suffisant pour les yeux.






Une formule 1 dans la vitrine du concessionaire Honda.
Après les Champs Elysées, l'avenue Georges V où se trouve le Crasy Horse, notre prochain spectacle. Nous récupérons dans le fameux cabaret nos billets que nous avions réservés sur le site " Billet Réduc " (80 € par personne au lieu de 100 €), l'hôtesse nous donne rendez-vous pour 20 heures 15. Comme il est 19 heures 45 nous nous arrêtons sur un banc face à la tour effeil qui a revêtu ses habits de lumière. Un moment féerique.


Tout d'un coup, en regardant nos montres nous nous apercevons que nous avons oublié de changer l'heure ... il n'est que 19 heures. On a donc une heure d'avance, qu'il va falloir meubler. Nous retournons nous ballader un petit peu sur les Champs Elysées, mais comme Anne-Marie a mal aux pieds ... et oui c'est dur d'être habillée en femme (merki!)... nous abrégeons pour rejoindre tranquillement le Crasy Horse.



Nous pénétrons dans le cabaret et nous nous installons sur deux sièges confortables avec devant nous une minuscule table. Nous sommes légérement sur la gauche de la scène, la visibilté n'est pas trop mauvaise. Le serveur nous apporte une bouteille de champagne, mais comme nous ne buvons pas d'alcool, il rembarque son seau et nous rapporte deux jus de fruits (deux autres nous seront servis à l'entracte).

Le nouveau show du Crazy Horse ' Désirs " est créé par Philippe Decouflé & Ali Mahdavi. Decouflé s'est fait connaître par les Jeux Olympiques d'Albertville pour lesquels il avait créé la cerémonie d'ouverture et de fermeture.
Le Crasy Horse est connu pour être le plus avant-gardiste des cabarets parisiens. Un spectacle avec une succession de tableaux étincelants, étonnants, impertinents et glamour à l’esthétisme absolu, associant nu et jeux de lumière, qu'ils disent.

Le spectacle peut commencer. Deux heures plustard nous sommes relativement déçus. Nous nous attendions à voir beaucoup plus de tableaux mettant en oeuvre plusieurs femmes habillées par les jeux de lumière. Il n'en fut rien. Beaucoup trop de tableaux à la limite du strep tease. Heureusement en milieu de spectacle deux artistes de claquette ont présenté un numéro éblouissant d'humour et de classe.

Déçus ... nous reprenons le métro pour aller nous coucher. Une deuxième journée encore bien remplie.





Lundi 26 octobre
Encore une nuit très courte, car aujourd'hui il faut se lever de bonne heure, notre premier rendez-vous étant prévu pour 9 heures 30 à l'opposé de Paris.
Direction les studios d'enregistrement d'Europe 1 afin d'assister à l'émission de Laurent Ruquier " On va s'géner ". Cette émission humoristique passe sur Europe 1 tous les jours de 16 heures 30 à 18 heures. L'animateur vedette est entouré de 6 chroniqueurs.


Nous arrivons devant la station radio et patientons parmi une trentaine de personnes, qui comme nous ont réservé leur place par internet. C'est gratuit. Deux assistants d'Europe 1 nous accueillent et nous dirigent vers l'un des studios.

Laurent Ruquier est déjà là.

Nous nous asseyons à la deuxième rangée de sièges derrière la table des animateurs. Les chroniqueurs arrivent : Gérard Miller, Christine Bravo, Pierre Bénichou, Titof, Jérémy Michalak et Fabrice Eboué.

L'enregistrement de l'émission commence à 10 heures. Les vannes se succédent, l'ambiance est bon enfant mais très professionnelle. Du plus, on a l'impression d'être en direct tant le rythme est soutenu. Seules quelques petites poses d'une quinzaine de secondes nous rappellent que nous sommes en différé. Lors de ces poses, les chroniqueurs se tournent vers le public et discutent avec nous. C'est très sympa.

Vers la fin de l'émision Laurent Ruquier annonce la présence d'un invité surprise. Après quelques questions des chroniqueurs, le nom de cet invité surprise est dévoilé. Pour nous c'est une super SURPRISE, car c'est Nikolas Karabatic, le meilleur handballeur du monde.




A la fin de l'émission, Philippe se fait prendre en photo ave le champion du monde : un gars à sa portée !!

Nous avons passé une matinée hyper sympa. Comme il est midi, nous achetons deux sandwichs que nous grignotons dans le parc de Monceau tout proche des Champs Elysées. Un parc très vert et très discret où beaucoup font leur pose pique nique et certains en profitent pour courir.
La suite du programme nous conduit de nouveau à Europe 1. Cette fois-ci pour assister à l'enregistrement de l'émission de Michel Drucker " Studio Europe 1 ". Cette émission passe sur les antennes d'Europe 1 du lundi au vendredi de 19 heures à 20 heures 30, l'animateur vedette la coprésente avec Wendy Bouchard.

A 14 heures nous arrivons de nouveau devant Europe 1, les deux même personnes du matin nous accueillent et nous emmènent dans un autre studio. Nous sommes cette fois-ci un peu plus nombreux, environ une cinquantaine de personnes dans le public. Par contre il n'y a personne. L'attente va durer plus de quarante minutes. Enfin Michel Drucker et Wendy Bouchard arrivent et s'installent à leur pupitre.

Aujourd'hui, les deux invités sont Olivia Ruiz et Franck Dubosc.


Les deux animateurs vont les interwiever durant une bonne heure. Les deux artistes vont répondre aux questions très simplement et pour finir vont signer de nombreux autographes et même discuter un petit peu avec le public.

Deux autres personnes passent rapidement durant l'émission : Raphaël Mesrahi pour une petite rubrique et Laurent Baffi, pour une intervention non moins surprise ouvrant la porte du studio en plein enregistrement et apostrophant Drucker.


L'émission est totalement différente de celle du matin. Lors de celle-ci, nous avons bien senti que nous étions en différé et donc en plein enregistrement. Michel Drucker reprenait souvent des phrases et parlait très souvent dans l'oreillette avec la régie d'enregistrement, pour leur demander de couper telle phrase, de ne pas garder cela ...

Très différent mais tout aussi intéressant. Encore un très bon moment de passé, à faire et à refaire.







Il est 17 heures 30 quand nous sortons enfin des studios d'Europe 1.

Comme notre prochain spectacle est à 20 heures 30, nous décidons d'y aller à pied, nous avons le temps.


En route, nous avons une petite pensée pour Quentin.

Après un bon moment de marche et une fois encore la rue de Rivoli,nous arrivons dans le sulfureux quartier de Pigalle. Ce soir nous avons réservé " Chez Michou ", le fameux cabaret transformiste de l'homme en bleu, qu'il a créé il y a plus de 50 ans.

C'est un dîner spectacle (105 € par personne) unique, avec une petite salle de seulement 70 places assises et une toute petite scène. Le maître d'hôtel, en présence de Michou, nous accueille et nous installe à notre table. ou plutôt à nos place sur une des trois rangées de table à la bonne franquette.

Anne-Marie demande à Michou si elle peut me prendre en photo avec lui. Michou va faire mieux, il nous emmène sur la scène et demande à ses Michettes de nous rejoindre. Un photographe immortalise l'événement. Un premier moment sympa qui nous coûtera une dizaine d'€.


Nous retournons à nos places. Le serveur (ou peut être la serveuse) vient nous proposer les menus. Nous commandons et très vite notre serveur nous coucoune à coup de "ma chérie" en amenant les plats d'un repas très bon et copieux.

A 22 heures, les serveurs après avoir dessrvi et poussé la chansonnette d'introduction avec Michou disparaissent derrière la scène.


Le spectacle peut alors commencer. Deux personnes sont venus s'assoir juste derrière nous. L'une d'elle semble ne pas nous être inconnue. c'est en effet Myriam Boyer l'excellente comédienne couronnée d'un Molière et maman de l'acteur Clovis Cornillac.


Nos serveurs ont changé de look.

Le spectacle est à la fois enivrant, hilarant et même émouvant. Deux heures de bonheur. L'enchaîneement des numéros est parfaitement huilé, les jeux de lumière, les maquillages, les costumes, les répliques ... sont tout simplement impressionants de justesse.
















Le final, nous permettra de faire connaissance avec ces artistes à la fois serveurs et transformistes, de comprendre aussi que même le maître d'hôtel participe à ce show en tant que chorégraphe.



Bravo, bravo et encore bravo. Nous avons passé une soirée fantastique.

Et encore une fois nous avons rejoint notre lit très très tard.

Mardi 27 octobre
Dernière journée à Paris. Ce matin nous avons décidé d'aller visiter la Tour Effel. Une première pour Philippe. A 10 heures il y a déjà pas mal de monde sous la tour dans les différentes queues. Nous ne savons pas par quel miracle, sans essayer de tricher, nous nous sommes retrouvés dans une file d'attente qui était en train de se reformer. Du coup notre attente jusqu'à la caisse ne fut pas trop longue, environ une demi heure. En plus il fait beau et relativement bon. Nous avons pris l'option des escaliers.

Anne-Marie montant les nombreuses marches.

Les deux cabines de l'ascenseur. Finalement il est beaucoup plus rapide de monter à pieds.



En montant nous rencontrons des ouvriers, en train d'entretenir la Tour Eiffel. Ponçage et peinture au programme, et tout cela accrochés dans le vide.



Arrivés au deuxième étape, nous décidons d'arrêter là. Il faut dire que pour accéder plus haut il faut encore payer. Déjà que l'on a déboursé 4€50 par personne pour monter à pieds ...

La vue est fantastique et imprenable.


Le champ de mars et la tour Montparnasse dans la brume


Les Invalides

Le trocadéro
Le grand palais


















Faune dans la jardin du Luxembourg

Le Sénat















Pont du carousel et quai d'Orsay



Le Panthéon


Le musée d'Orsay


Le boulevard Saint-Germain et Saint-Germain des prés

10 rue Amyot ou feu l'Ecole Française de Radioélectricité, d'électronique et d'Informatique (EFREI)